La tête de mort venue de Suède revisite les tribulations post-mortem du crâne de René Descartes. Une histoire rocambolesque mais vraie, que Daria Schmitt prolonge sur un mode poétique et onirique. Au milieu des années 1930, le crâne du philosophe déambule dans la galerie d’anatomie comparée du Jardin des plantes. Les discussions sont vives entre les squelettes des animaux et le théoricien de l’animal-machine… Qu’est-ce qui, dans l’œuvre et la destinée du philosophe, a retenu l’imagination de l’autrice et dessinatrice ? Voilà l’une des questions qui feront l’objet de ce dialogue avec Marie-Frédérique Pellegrin, spécialiste de Descartes.