Au long des années 1990, Michel Agier a étudié le carnaval de Salvador de Bahia, et avant tout le surgissement en son sein, le 8 février 1975, du bloc de percussions « Ilê Ayê », qui va, dès lors, y affirmer une présence noire, puissante et durable, et se revendiquant comme africaine (La ville, la fête et l’Afrique à Bahia, 2000). Il y revient en 2025 dans son dernier ouvrage Racisme et culture, ainsi que sur d’autres performances carnavalesques, en Colombie, en Guadeloupe (et théâtrales aussi), pour montrer comment, créant des situations qui transforment les relations et les « images vivantes » des uns et des autres, elles permettent d’ouvrir à une analyse du carnaval comme anti-racisme.
dans le cadre de Fiesta du 26 avril au 9 novembre 2025