On sait les concerts de Shame épiques et bruts. On sait aussi les angles « post-punk » des débuts arrondis, patinés aux rock 90’s de la Hamburger Schule (label What's So Funny About ?), arcboutés à la force d’une écriture la plus directe possible. Si l’idée est bonne, si ça sonne, toute influence, toute impulsion peut trouver sa place. Bienvenue aux loops électro pour une incartade indie dancefloor, au riff rockabilly forgé à l’esprit des Cramps ou du Gun Club… Pas de détour, pas de sermon, une pointe d’humour, le sens de la dérision : shame ne se la racontent pas. Ils balancent des bouts d’histoires, des bribes de notre histoire.